Située à mi-chemin entre la Méditerranée et l’Euphrate, Palmyre représente une des étapes importantes sur la route de la soie entre la Chine, l’Asie Centrale, l’Iran, la Mésopotamie et le monde classique. Son histoire et sa culture matérielle furent marquées par des contacts continuels avec le monde de la Syrie gréco-romaine et celui des Parthes et des Sassanides iraniens, ennemis acharnés de l’empire romain. A l’antiquité tardive, les Palmyréniens se sont retirés derrière les murs d’enceinte du sanctuaire du dieu Bêl, ce qui permit à la ville et ses monuments d’être relativement bien conservés jusqu’à la prise et la destruction de Palmyre par Daech en 2015, qui a fait de nombreuses victimes dont l’ancien directeur des Antiquités d’Alep, Khaled Al-As‘ad.
Après des études d’archéologie classique, d’histoire ancienne et de philologie grecque et latine aux Universités de Berne et de Strasbourg, Rolf A. Stucky séjourna de 1970 à 1972 à l’Institut français d’Archéologie de Beyrouth, puis fut membre de 1972 à 1974 de l’École française d’Athènes. De 1978 à 2007, il occupa la chaire d’archéologie classique à l’Université de Bâle.
Il a participé aux fouilles françaises d’Aï Khanoum en Afghanistan et de Ras Shamra/Ugarit en Syrie et a dirigé des fouilles suisses au Tell el Hajj en Syrie sur la rive droite de l’Euphrate et à Pétra en Jordanie.
Il a publié les résultats des fouilles franco-libanaises menées au sanctuaire du dieu guérisseur Echmoun près de Saïda au Liban ainsi que ceux des sculptures des anciennes fouilles suisses du sanctuaire du dieu de l’orage Baalshamîn à Palmyre en Syrie.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles